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Chroniques de Naonen
Chroniques de Naonen
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11 avril 2007

Anecdote de Naonen 4

Vous ai-je déjà précisé qu'à Naonen tout change constamment de place? Tout! Du simple banc publique au plus imposant des batiments. En conséquence de quoi, bien sûr, il est fort difficile de se repérer pour trouver son chemin. Mais cela va même beaucoup plus loin: si les batiments se promènent un peu partout dans la ville, ils doivent également s'adapter à diverses contraintes. A Naonen, une seule règle pour les édifices: "Le premier arrivé a tous les droits" (Ah oui et aussi: "Qui va à la chasse perd sa place" cela va sans dire...).Ainsi, à l'arrivée de Poutchi dans la cité fabuleuse, son immeuble se trouve écrasé entre deux hautes batisses dans une ruelle étroite et sombre très éloigné de son école (on devine qu'il a un peu lambiné durant sa promenade et qu'il s'est casé là où il pouvait). Après quelques jours seulement, le batiment ne se trouve plus qu'à quelques mètres de son établissement scolaire: il a pris de la hauteur et de la largeur et semble en bien meilleur état (on ne l'y prendra pas à deux fois: "promenade de courte durée=possibilité de s'étaler". Et tant pis pour les autres!). Il découle de tout cela une autre curiosité: si les batiments doivent s'adapter à l'espace dont ils disposent en devenant plus hauts, plus étroits, plus larges, plus biscornus, etc... leurs structures "internes", c'est-à-dire, les appartements ou pièces en tous genres, se trouvent naturellement modifiées. Reprenons l'exemple de Poutchi: à son arrivée, son appartement est immense, sombre et vide; la veille de sa rentrée scolaire, il est aussi minuscule qu'une boîte à chaussure mais finit par prendre une taille respectable et même être chaleureux, après une bonne semaine passée à l'école. Ainsi donc, nous remarquons que l'appartement lui-même s'adapte à la forme et à la taille du batiment. Quelquechose d'autre ne devrait pas vous échapper non plus: l'appartement de Poutchi apparaît comme le reflet de ses émotions. Inquiétude, solitude, stress, joie, bien-être,etc... se matérialisent en transformant l'appartement. Naonen n'est pas la seule ville à se comporter de la sorte: Padam a une attitude similaire quoi que légérement différente. Les batisses s'activent comme des soupapes. Tantôt plates et gonflées, tantôt hautes et minces, elles donnent l'impression de respirer nerveusement, le tout dans un grincement métallique à vous faire dresser les poils de bras!
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Commentaires
D
(voilà c'est tout ^^ )
Chroniques de Naonen
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